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Archives historiques de l'Union européenne

L'archivage dans une perspective internationale : aspects à retenir des AHUE

Cécile Robin, archiviste et élève conservatrice à l’Institut national du patrimoine, revient sur son stage d’un mois aux Archives historiques de l’Union européenne.

17 April 2024

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Faisant partie des 50 étudiant.e.s conservateur.rice.s inscrit.e.s à l’Institut national du patrimoine (INP), le premier établissement d’enseignement supérieur français de formation des professionnel.le.s du patrimoine, l’archiviste Cécile Robin pouvait postuler auprès de toutes les archives du monde pour son stage. Pourquoi a-t-elle choisi les Archives historiques de l’Union européenne (AHUE) ?

« J'imaginais que les AHUE seraient un lieu tout à fait unique », a-t-elle expliqué. « Son statut particulier et son lien avec l'Union européenne le différencient des archives nationales. Je voulais comprendre comment faire fonctionner de tels dépôts internationaux et un personnel aussi diversifié sur le plan transnational. »

« De plus, j'ai également été intriguée par ce que j'ai lu concernant leur programme éducatif », a-t-elle poursuivi. « Je souhaitais comprendre la façon dont on pouvait rendre le travail accompli dans les archives intéressant et captivant pour les enfants. »

Quatre semaines à Florence

Cécile n’a eu que quatre semaines pour observer et développer ce qu’elle espérait être une compréhension à 360 degrés de la façon dont l’équipe des Archives travaille ensemble. « Je voulais parler au plus grand nombre. J'ai parlé avec tout le monde : le directeur, les archivistes, les stagiaires et le personnel technique. Je voulais comprendre autant que possible les tâches et les pratiques nationales que chaque personne apporte au travail. »

Cécile a ainsi eu l’opportunité d’observer de près et de se faire une véritable idée de l’administration et du fonctionnement des AHUE, depuis la gestion du personnel et des projets à la classification des archives, la numérisation, les expositions, l'éducation et la sensibilisation.

Parmi les enseignements qu’elle en a tirés, Cécile a convenu que, lorsqu’il s’agit d’un personnel d’archives caractérisé par un mélange hétérogène d’expertises et de nationalités, « on n’y gagne plus qu’on n’y perd ».
« Les variations dans l’approche de la description archivistique sont toujours intéressantes. Aux AHUE, le travail est à la fois individuel et collaboratif, et l’échange permanent entre archivistes fonctionne très bien. »

Cécile est également repartie convaincue du potentiel des programmes éducatifs dans les institutions du patrimoine culturel comme les archives. « Lorsque les archivistes classent et décrivent des documents, tels que des photos, des lettres ou des cartes, ils se posent des questions très simples. Même les jeunes enfants peuvent comprendre cela. »

Les Archives historiques de l’Union européenne entretiennent un partenariat de longue date avec l’Institut national du patrimoine et son prédécesseur, l’École nationale des chartes. Elles accueillent régulièrement des étudiant.e.s dans le cadre du programme de stages de l’INP.

Photo : Cécile Robin, à gauche,  avec le personnel et les chercheurs dans la salle Walter Hallstein

Last update: 17 April 2024

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